« Batteries d'accumulateurs des ASI » : différence entre les versions
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Choix du type
Une batterie est faite à partir d'éléments qui sont raccordés en série.
On distingue deux principales familles de batteries
- les batteries au plomb,
- les batteries au nickel-cadmium.
Elles peuvent être constituées de deux types d'éléments
- éléments ouverts (batteries au plomb-antimoine), pourvus d’orifices qui permettent :
- de libérer dans l’atmosphère l’oxygène et l’hydrogène produits lors des différentes réactions chimiques,
- de rétablir la réserve d’électrolyte par adjonction d’eau distillée ou déminéralisée.
- éléments à recombinaison (batteries au plomb-cadmium, plomb pur, plomb-étain) dont le taux de recombinaison des gaz au moins égal à 95% ne nécessitent pas d’adjonction d’eau pendant l’exploitation.
Par extension, batteries ouvertes ou à recombinaison sont des dénominations plus courantes (ces dernières sont d’ailleurs souvent appelées "batteries étanches").
Les principaux types de batteries utilisés en association avec les ASI sont
- étanches au plomb, dans 95% des cas, car faciles à maintenir et ne nécessitant pas de local spécifique,
- ouvertes au plomb,
- ouvertes au nickel-cadmium.
Ces 3 types de batterie peuvent être proposés, suivant les impératifs économiques et d’exploitation de l’installation, avec différentes durées de vie.
La puissance et l’autonomie peuvent être adaptées à la demande. Les batteries proposées bénéficient en outre d’une parfaite maîtrise du couple onduleur/batterie, résultat d’un travail en partenariat entre les constructeurs d’ASI, tel Schneider Electric, et les fabricants de batteries.
Choix de l’autonomie
Le choix dépend
- de la durée moyenne des défaillances du réseau d’alimentation,
- des moyens éventuels de secours à long terme (groupe électrogène, etc.),
- du type d’application.
Les diverses gammes proposent
- des autonomies en standard de 10, 15 ou 30 minutes,
- des autonomies à la carte.
Ce choix obéit aux règles générales suivantes
- dans une installation informatique
L’autonomie de la batterie doit être suffisante pour couvrir la durée des procédures d’arrêt et de sauvegarde nécessaires à un arrêt volontaire et "propre" de l’exploitation. C’est en général le service informatique qui détermine la valeur d’autonomie en fonction de ses contraintes.
- pour un processus industriel
Le calcul de l’autonomie doit prendre en compte le coût économique lié à une interruption du process et le temps de redémarrage de l’installation.
Tableau de choix
La Figure N19 résume les principales caractéristiques des divers types de batteries. De plus en plus, les batteries à recombinaison semblent s’imposer pour les raisons suivantes :
- pas d’entretien,
- mise en œuvre facile,
- installation dans tout type de locaux (salles informatiques, locaux techniques non aménagés, etc.).
Dans certains cas cependant, les batteries ouvertes sont à privilégier, notamment pour obtenir :
- une durée de vie prolongée,
- de longues autonomies,
- de très fortes puissances.
Les batteries ouvertes doivent être installées dans des locaux aménagés répondant à une réglementation précise et nécessitent une maintenance adaptée[1].
Durée de vie | Compacité | Tolérance en
température de fonctionnement |
fréquence
des entretiens |
nécessité
d’un local spécifique |
Coût | |
---|---|---|---|---|---|---|
Plomb étanche | 5 ou 10 ans | + | + | Faible | Non | Moyen |
Plomb ouvert | 5 ou 10 ans | + | ++ | Moyenne | Oui | Faible |
Nickel-cadmium | 5 ou 10 ans | ++ | +++ | Élevée | Non | Elevé |
Modes d’installation
Divers modes d’installation sont possibles.
Dans la gamme des ASI Schneider Electric, suivant la puissance et l’autonomie de la batterie, celle-ci est :
- à recombinaison et intégrée dans la cellule onduleur,
- à recombinaison et répartie dans une, deux ou trois armoires,
- ouverte ou à recombinaison et installée dans des locaux spécifiques ; dans ce cas, le mode d'installation peut être
en étagères (cf. Fig. N20), possible pour les batteries étanches ou ouvertes sans entretien qui ne nécessitent pas de remise à niveau de leur électrolyte,
en gradins (cf. Fig. N21), ce mode convient pour tout type de batterie, en particulier pour les batteries ouvertes, car il facilite la vérification des niveaux et le remplissage,
Le mode de pose en armoire (cf. Fig. N22), réservé aux batteries étanches est simple à mettre en œuvre, et offre une sécurité maximale.
Notes
- ^ La norme française NF C15-100 § 554 précise les conditions d’aménagement des locaux : qualification du personnel, ventilation du local, mise en œuvre d’un plancher de service, etc.