Protection de base des moteurs : la solution disjoncteur + contacteur + relais thermique
Avantages
Parmi les solutions possibles pour protéger un moteur, l'association disjoncteur + contacteur + relais thermique[1] présente de nombreux avantages.
Cette association procure à l'installation facilité d'exploitation et d'entretien, par :
- réduction de la charge d'entretien de l'installation : le disjoncteur évite l'emploi de fusibles et leurs inconvénients (stock, problème de type et de calibres des fusibles),
- meilleure continuité d'exploitation : l'installation peut être remise en route immédiatement après élimination du défaut et après vérification du démarreur,
- adjonctions aisées de toutes les fonctions complémentaires demandées à un équipement de départ moteur,
- coupure omnipolaire assurée (le risque de marche en monophasé du moteur est ainsi supprimé),
- coupure en charge du circuit en cas de défaillance du contacteur électrique,
- verrouillage,
- signalisations diverses,
- meilleure protection du démarreur pour des courants de court-circuit inférieurs à environ 30 fois le courant assigné du moteur[2](cf. Fig. N70),
- possibilité de protection différentielle intégrée :
- prévention des risques d'incendie (sensibilité 500 mA),
- protection contre la destruction du moteur (perforation des tôles) en détectant les défauts d'isolement phase-masse (sensibilité 300 mA à 30 A).
Conclusion
L'association disjoncteur + contacteur + relais thermique pour la commande et la protection de départs moteurs est parfaitement appropriée quand :
- le service entretien de l'installation est réduit ; c'est le cas en général du tertiaire et des petites et moyennes industries,
- le cahier des charges impose des fonctions complémentaires,
- l'utilisation nécessite un organe de coupure en charge en cas de non ouverture du contacteur electrique.
Voir [toutes les solutions de contacteurs électriques] proposées par Schneider Electric.
Notes
- ^ 1 et 2 L'association d'un contacteur et d'un relais thermique est un discontacteur
- ^ Dans la majorité des cas, les défauts développant des courants de court-circuit se produisent au niveau du moteur, de sorte que le courant est limité par les câbles et les bobinages du stator, et ces défauts sont alors appelés "courts-circuits implants"