Principe de la protection des circuits contre les surintensités
Le principe consiste à disposer à l'origine du circuit un appareil de protection
(cf. Fig. G3 et Fig. G4).
- agissant en cas de surintensité en un temps inférieur à la caractéristique I2t du câble ;
- mais pouvant laisser passer en permanence le courant d'emploi IB de ce circuit.
Pour les courts-circuits de durée inférieure à 5 secondes, la caractéristique du conducteur isolé peut être approchée à l'aide de la formule :
I2t = k2 S2 qui exprime que la chaleur dégagée admissible est proportionnelle au carré de la section du conducteur isolé, avec :
- t : Durée du court-circuit en secondes
- S : Section du conducteur isolé en mm2
- I : Courant de court-circuit effectif en A, exprimé en valeur efficace
- k : Constante caractéristique du conducteur isolé (les valeurs de k2 sont indiquées Figure G52).
Pour un même conducteur isolé, l'intensité admissible varie selon l'environnement. Par exemple, pour une température θ ambiante élevée (θa1 > θa2), Iz1 est inférieur à Iz2 (cf. Fig. G5).
Note
- ICC : courant de court-circuit triphasé
- ICU ou ICN : pouvoir de coupure assigné du disjoncteur
- Ir (ou Irth)[1] : courant de réglage de la protection thermique ou Long retard du disjoncteur.
Note :
un disjoncteur de calibre nominal 50 A pour assurer une protection contre les surcharges à 30 A peut avoir :
- soit une plage de réglage de la protection permettant le réglage à 30 A,
- soit un réglage fixe de protection contre les surintensités équivalent à un disjoncteur de 30 A (courant assigné).
Notes
- ^ Les deux désignations sont couramment employées dans les normes.