« Choix et mise en oeuvre des canalisations » : différence entre les versions

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L’impédance d’un câble est faible mais non nulle : lorsqu’il est traversé par le courant de service il y a une chute de tension entre son origine et son extrémité. Or le bon fonctionnement d’un récepteur est conditionné par la valeur de la tension à ses bornes. Il est donc nécessaire de limiter les chutes de tension en ligne par un dimensionnement correct des câbles d’alimentation en tenant compte :
L’impédance d’un câble est faible mais non nulle : lorsqu’il est traversé par le courant de service il y a une chute de tension entre son origine et son extrémité. Or le bon fonctionnement d’un récepteur est conditionné par la valeur de la tension à ses bornes. Il est donc nécessaire de limiter les chutes de tension en ligne par un dimensionnement correct des câbles d’alimentation en tenant compte :
* des courants admissibles des canalisations en fonction du mode de pose (NF C 15-100, tableaux 52C, 52G, 52H et 52J),
* des courants admissibles des canalisations en fonction du mode de pose (NF C 15-100-1 tableaux 52.8A à 52.8H),
* des sections minimales prescrites en (C14-100, § 5.3.3 tableau 5) pour les dérivations individuelles à puissance limitée,
* des sections minimales prescrites en (C14-100, § 5.3.3 tableau 5) pour les dérivations individuelles à puissance limitée,
* des chutes de tension maximales admissibles indiquées (C14-100, § 5.4),
* des chutes de tension maximales admissibles indiquées (C14-100, § 5.4),
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* des autres contraintes mécaniques auxquelles les conducteurs peuvent être soumis,
* des autres contraintes mécaniques auxquelles les conducteurs peuvent être soumis,
* de la valeur maximale de l’impédance permettant d’assurer le fonctionnement de la protection contre les défauts et les courts-circuits,
* de la valeur maximale de l’impédance permettant d’assurer le fonctionnement de la protection contre les défauts et les courts-circuits,
* de la présence de charges générant des courants harmoniques selon les règles et dispositions du paragraphe 330.1.1 de la NF C 15-100.
* de la présence de charges générant des courants harmoniques selon les règles et dispositions du paragraphe 330.1.1 de la NF C 15-100-1.


'''Note''' : il est du ressort de l’installateur de tenir compte des chutes de tension pour garantir une bonne utilisation des équipements à la puissance maximale du raccordement. Voir le chapitre [[La protection des circuits]]
'''Note''' : il est du ressort de l’installateur de tenir compte des chutes de tension pour garantir une bonne utilisation des équipements à la puissance maximale du raccordement. Voir le chapitre [[La protection des circuits]]
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Tout le matériel en amont du point de livraison est alors respectivement dimensionné pour 100 A, 200 A, ou 400 A, y compris le dispositif de sectionnement à coupure visible. En revanche il faut redimensionner l’installation lorsqu’une augmentation de puissance nécessite un passage au palier supérieur.
Tout le matériel en amont du point de livraison est alors respectivement dimensionné pour 100 A, 200 A, ou 400 A, y compris le dispositif de sectionnement à coupure visible. En revanche il faut redimensionner l’installation lorsqu’une augmentation de puissance nécessite un passage au palier supérieur.


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Dernière version du 1 octobre 2024 à 13:25

L’impédance d’un câble est faible mais non nulle : lorsqu’il est traversé par le courant de service il y a une chute de tension entre son origine et son extrémité. Or le bon fonctionnement d’un récepteur est conditionné par la valeur de la tension à ses bornes. Il est donc nécessaire de limiter les chutes de tension en ligne par un dimensionnement correct des câbles d’alimentation en tenant compte :

  • des courants admissibles des canalisations en fonction du mode de pose (NF C 15-100-1 tableaux 52.8A à 52.8H),
  • des sections minimales prescrites en (C14-100, § 5.3.3 tableau 5) pour les dérivations individuelles à puissance limitée,
  • des chutes de tension maximales admissibles indiquées (C14-100, § 5.4),
  • du courant d’emploi en tenant compte des puissances minimales de dimensionnement indiquées (C14-100, § 5.5),
  • des protections contre les surintensités,
  • de leur température maximale admissible,
  • des contraintes électromécaniques susceptibles de se produire en cas de court-circuit,
  • des autres contraintes mécaniques auxquelles les conducteurs peuvent être soumis,
  • de la valeur maximale de l’impédance permettant d’assurer le fonctionnement de la protection contre les défauts et les courts-circuits,
  • de la présence de charges générant des courants harmoniques selon les règles et dispositions du paragraphe 330.1.1 de la NF C 15-100-1.

Note : il est du ressort de l’installateur de tenir compte des chutes de tension pour garantir une bonne utilisation des équipements à la puissance maximale du raccordement. Voir le chapitre La protection des circuits

Pour les branchements à puissance limitée

Le dimensionnement des dérivations individuelles (cf. Fig. C16) est calculé en fonction du courant assigné de l’AGCP.

Fig. C16 – Section minimale des conducteurs d’une dérivation individuelle à puissance limitée, en conducteurs isolés, d’après le courant assigné de l’AGCP
Courant assigné de l'AGCP

(en ampères)

Section minimale des conducteurs

(en mm²)

En cuivre En aluminium[a]
30 10[b] 16 (25 mm² en souterrain)
45 10[b] 16 (25 mm² en souterrain)
60 16 25
  • Câble avec enveloppe isolante en PVC, PR ou ER
  1. ^ lors de l’utilisation de l’aluminium on veillera à la compatibilité avec les borniers de raccordement des appareils, le cas échéant, il sera nécessaire d’employer des dispositifs intermédiaires.
  2. ^ 1 et 2 section ramenée à 6 mm² pour les dérivations individuelles de locaux annexes non habitables (caves, garages, parkings, etc.).

Pour les branchements à puissance surveillée

Au-delà de 36 kVA, le dimensionnement des dérivations individuelles est déterminé suivant trois paliers en fonction des puissances souscrites :

a) de 36 kVA à 59 kVA : dimensionner pour 100 A,

b) de 60 kVA à 119 kVA : dimensionner pour 200 A,

c) de 120 kVA à 250 kVA : dimensionner pour 400 A.

Les installations de branchement sont donc construites pour transiter le maximum de puissance du palier choisi. Le choix du matériel et des câbles qui en découle permet d’optimiser le coût de l’installation en fonction de la puissance demandée.

Tout le matériel en amont du point de livraison est alors respectivement dimensionné pour 100 A, 200 A, ou 400 A, y compris le dispositif de sectionnement à coupure visible. En revanche il faut redimensionner l’installation lorsqu’une augmentation de puissance nécessite un passage au palier supérieur.

Les contenus spécifiques aux normes et réglementations françaises sont mis en évidence comme montré sur ce texte
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