« La consommation mondiale d'énergie électrique » : différence entre les versions

De Guide de l'Installation Electrique
Accueil > Efficacité Energétique de la Distribution Electrique > La consommation mondiale d'énergie électrique
Aller à :navigation, rechercher
(Content correction)
m (1 révision importée : ré-importer les pages converties - suppressions lignes vides en début de pages)
 
(2 versions intermédiaires par 2 utilisateurs non affichées)
Ligne 1 : Ligne 1 :
{{Menu_K}}
{{Menu_K}}
La consommation mondiale d'énergie continue à croître sans perspective de ralentissement dans un avenir proche. Cette tendance est motivée par différents facteurs, à la fois économiques et sociologiques :
La consommation mondiale d'énergie continue à croître sans perspective de ralentissement dans un avenir proche. Cette tendance est motivée par différents facteurs, à la fois économiques et sociologiques :
* l'augmentation de la population mondiale, en particulier dans les pays où l'utilisation d'énergie par personne doit se développer dans l'avenir. Par exemple, aujourd'hui, plus d'un milliard de personnes n'a pas encore accès à l'électricité. Environ 40% de la population mondiale vit sous stress hydrique. Cela signifie que les besoins énergétiques vont augmenter à l'avenir, afin de permettre aux populations de bénéficier d'un meilleur niveau de vie. Ce besoin en énergie supplémentaire n'est globalement pas compensé par une diminution de la consommation d'énergie dans les pays développés. Selon l'Agence Internationale de l'Energie, la consommation moyenne d'énergie par personne a augmenté de 10% entre 1990 et 2008,
* l'augmentation de la population mondiale, en particulier dans les pays où l'utilisation d'énergie par personne doit se développer dans l'avenir. Par exemple, aujourd'hui, plus d'un milliard de personnes n'a pas encore accès à l'électricité. Environ 40% de la population mondiale vit sous stress hydrique. Cela signifie que les besoins énergétiques vont augmenter à l'avenir, afin de permettre aux populations de bénéficier d'un meilleur niveau de vie. Ce besoin en énergie supplémentaire n'est globalement pas compensé par une diminution de la consommation d'énergie dans les pays développés. Selon l'Agence Internationale de l'Energie, la consommation moyenne d'énergie par personne a augmenté de 10% entre 1990 et 2008,
Ligne 10 : Ligne 9 :
En outre, ces combustibles fossiles sont soumis à des fluctuations de prix, en raison de problèmes géopolitiques et de la concurrence entre les pays.
En outre, ces combustibles fossiles sont soumis à des fluctuations de prix, en raison de problèmes géopolitiques et de la concurrence entre les pays.


Pour ces raisons, il y a un engagement de nombreux pays pour ralentir l'utilisation de combustibles fossiles. Le protocole de Kyoto a été le premier accord international par lequel les pays industrialisés ont fixé des objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre. Un tel engagement a été confirmé lors de la Conférence des Parties (COP 21) en 2015, avec l'objectif de limiter le réchauffement climatique dans des limites acceptables (maximum 2 °C, et si possible 1,5 °C).
Pour ces raisons, il y a un engagement de nombreux pays pour ralentir l'utilisation de combustibles fossiles. Le protocole de Kyoto a été le premier accord international par lequel les pays industrialisés ont fixé des objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre. Un tel engagement a été confirmé lors de la Conférence des Parties (COP 21) en 2015, avec l'objectif de limiter le réchauffement climatique dans des limites acceptables (maximum 2°C, et si possible 1,5°C).


Afin d'atteindre ces objectifs, différents réglementations ont déjà été mises en place dans de nombreux pays, relatives à la performance énergétique dans la construction par exemple.
Afin d'atteindre ces objectifs, différents réglementations ont déjà été mises en place dans de nombreux pays, relatives à la performance énergétique dans la construction par exemple.

Dernière version du 20 mai 2020 à 16:53

La consommation mondiale d'énergie continue à croître sans perspective de ralentissement dans un avenir proche. Cette tendance est motivée par différents facteurs, à la fois économiques et sociologiques :

  • l'augmentation de la population mondiale, en particulier dans les pays où l'utilisation d'énergie par personne doit se développer dans l'avenir. Par exemple, aujourd'hui, plus d'un milliard de personnes n'a pas encore accès à l'électricité. Environ 40% de la population mondiale vit sous stress hydrique. Cela signifie que les besoins énergétiques vont augmenter à l'avenir, afin de permettre aux populations de bénéficier d'un meilleur niveau de vie. Ce besoin en énergie supplémentaire n'est globalement pas compensé par une diminution de la consommation d'énergie dans les pays développés. Selon l'Agence Internationale de l'Energie, la consommation moyenne d'énergie par personne a augmenté de 10% entre 1990 et 2008,
  • l'urbanisation et l'industrialisation, en particulier dans les pays en développement. Cela signifie que plus d'énergie sera nécessaire pour la construction, l'industrie et le transport des personnes et des biens.


La majeure partie de l'énergie est aujourd'hui obtenue en brulant des combustibles fossiles (environ 82% en 2012). La conséquence est l'émission de grandes quantités de CO2 (32 milliards de tonnes en 2014), ce qui a un impact reconnu sur le changement climatique par effet de serre.

En outre, ces combustibles fossiles sont soumis à des fluctuations de prix, en raison de problèmes géopolitiques et de la concurrence entre les pays.

Pour ces raisons, il y a un engagement de nombreux pays pour ralentir l'utilisation de combustibles fossiles. Le protocole de Kyoto a été le premier accord international par lequel les pays industrialisés ont fixé des objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre. Un tel engagement a été confirmé lors de la Conférence des Parties (COP 21) en 2015, avec l'objectif de limiter le réchauffement climatique dans des limites acceptables (maximum 2°C, et si possible 1,5°C).

Afin d'atteindre ces objectifs, différents réglementations ont déjà été mises en place dans de nombreux pays, relatives à la performance énergétique dans la construction par exemple.

Une des solutions proposées pour résoudre le dilemme entre développement économique et émissions de CO2 est d'augmenter la part de l'électricité dans le mix énergétique. La production d'électricité représente environ 30% des combustibles fossiles consommés dans le monde, et 68% de l'électricité est produite à partir de la combustion de combustibles fossiles (charbon, pétrole et gaz naturel).


Ainsi, les actions doivent comprendre deux aspects :

  • développer l'utilisation des énergies renouvelables (principalement solaire et éolien). Malheureusement, le coût pose encore problème, en particulier pendant les périodes où le prix des combustibles fossiles est faible. L'autre problème majeur est le caractère fluctuant de la production solaire et éolienne. Le stockage d'énergie est nécessaire, ce qui peut encore augmenter considérablement le coût des énergies renouvelables,
  • l'Efficacité Energétique. L'objectif est de fournir le même niveau de service en consommant moins d'énergie. Par la mise en œuvre d'équipement électrique à haut rendement et de contrôleurs intelligents, il est possible d'économiser jusqu'à 30% d'énergie. Ceci est le moyen le plus efficace pour limiter les émissions de CO2, faire des économies et réduire la consommation d'énergie.


Voici les principaux points présentés dans ce chapitre :

  • vue d'ensemble de la normalisation dans le monde et des techniques d'évaluation de l'Efficacité Energétique,
  • présentation de la mesure des grandeurs électrique comme outil clé de diagnostic,
  • vue d'ensemble des possibilités d'économies d'énergie dans les installations électriques.
Les contenus spécifiques aux normes et réglementations françaises sont mis en évidence comme montré sur ce texte
Partager